Archi Deep / Archi Deep / par Juan Marquez Léon

Archi Deep / Archi Deep / Autoproduction Arthur Di Piazza
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Adieu les Monkeyshakers, la précédente formation d’Arthur Di Piazza qui s’était offert le bonheur d’enregistrer jusqu’à Memphis ; voici donc le duo Archi Deep. Toujours dans une veine bien chromée à la Queen Of The Stone Age (‘With No Money No Time’), ce groupe insulaire de l’Ile d’Oléron, nous offre ce nouveau 6 titres. Le batteur en ce qui concerne le duo sur scène est Camille Sullet, viennent ensuite les claviers et orgues de Frédéric Scamps, la guitare acoustique de Lucas Thiefaine sur ‘I’ll Be By Your Side’ et la rythmique sur ‘Lose My Mind’. L’objet de cette chronique a été réalisé et arrangé par Dominique Ledudal, Lucas Thiéfaine, Frédéric Scamps et Arthur. ‘Lose My Mind’ avec ses senteurs de Red Hot Chili Peppers ouvre le mini CD avec force. La guitare électrique à travers moult effets bâtit un mur sonique. La post production au mix dans ‘The Thrill To Kill’ nous ferait même croire que c’est Jack White et sa Telecaster qui se sont pointés en studio. ‘I’m Just A Man’ sorte de blues acoustique sur lequel se greffent au fur et à mesure, batterie et riffs de guitare électrique pour finir sur une accélération punk du meilleur effet. Arthur est un sacré bon chanteur. On entend dans l’ intro de ‘Hey’ comme une roue qui tourne.

Celle ci nous renvoie direct plus de 40 ans dans le passé, à une époque où Eric Clapton et Steve Winwood formaient cette formation nommée Blind Faith ; une merveille de mélodie acoustique que ce titre. ‘I’ll Be By Your Side’ et ses ‘Ooh Ooh…!!!!’ à la Rolling Stones devrait bien dépoter en public. Hey les gars! si vous passez par chez moi, je rapplique — Juan Marquez Léon.

Juan Marquez Léon

Juan Marquez Léon est le chroniqueur de disques sur Zeitgeist. Et pas n’importe lequel !!! Après des décennies et des études à Séville, Grenade, Paris, Londres, New York, Tokyo et Berlin, Juan a posé son vélo à Saint-Nazaire pour bosser dans un « CAC 40 » et parcourt tous les jours 12km avec une vieille bécane à pédales, traversant Méan et Penhoët pour rejoindre son « headquarter » bien (ou peu) chauffé en Brière. Juan parle 32 langues couramment et la langue qu’il maîtrise le mieux est celle de la musique. Ici vous trouverez l’écriture de Juan, une personne passionnée et attachante. Bref, un gentil bonhomme qui a toujours son chapeau vissé sur la tête afin de lutter contre le vent et le crachin celtique de notre région.