Charles-Eric Charrier / Concert au Garage par Juan Marquez Léon

En 2018, ce qu’il ne fallait pas louper au Garage.

Le 07/12, sur une petite scène aménagée, se produisait dans une lumière tamisée et derrière les bois d’un cerf invité, un musicien singulier. Charles-Eric Charrier. Bassiste sur boucles électrorientalisantes, d’où se déploie une douce musique, évanescence de joie. C’est le calme et le flottement qui animent les 3 premières cordes de la guitare basse, la 4ème est beaucoup plus rude. Xylophone pour enfant, arpèges d’un joueur de luth médiéval. Mais aussi, inspiration blues qui dérive vers le trip hop. Des titres où l’on entend des bouteilles s’entrechoquer. Cloches, carillons. Des chants amérindiens en transe, entremêlés à une boîte à rythme sur basse froide post punk. Un moment inoubliable et unique. — Juan Marquez Léon

Juan Marquez Léon

Juan Marquez Léon est le chroniqueur de disques sur Zeitgeist. Et pas n’importe lequel !!! Après des décennies et des études à Séville, Grenade, Paris, Londres, New York, Tokyo et Berlin, Juan a posé son vélo à Saint-Nazaire pour bosser dans un « CAC 40 » et parcourt tous les jours 12km avec une vieille bécane à pédales, traversant Méan et Penhoët pour rejoindre son « headquarter » bien (ou peu) chauffé en Brière. Juan parle 32 langues couramment et la langue qu’il maîtrise le mieux est celle de la musique. Ici vous trouverez l’écriture de Juan, une personne passionnée et attachante. Bref, un gentil bonhomme qui a toujours son chapeau vissé sur la tête afin de lutter contre le vent et le crachin celtique de notre région.

Tony Joe White / Bad Mouthin par Juan Marquez Léon

Tony Joe White /  Bad Mouthin / Genre : Blues des marais / Label : Yep roc Records / Distribution : Bertus France / Sortie mondiale le 28/09/18

Ce n’est pas exagéré de dire que cet homme de 75 balais représente à lui tout seul le Swamp Rock. On citera également ses copains fangeux, Slim Harpo, Lightning Slim, Lazy Lester, bref tout le bazar classieux d’Excello Records, puis Professor Longhair, Jimmy Reed (Little Rain), et bien sûr, Creedence Clearwater Revival, le Gun Club aussi. JJ Cale également pour cette flemme ou flegme si caractéristique des marais. Puis par chez nous, Johnny (‘Polk Salad Annie’ en duo avec ‘L’Homme’ quelque part à Nashville en 1984) et Joe Dassin tant qu’on y est! (‘Le Marché Aux Puces’). Pour cet album, le ‘lent boueux’ nous enchante avec un enregistrement live en studio ; ici, no synthé, no cuivres. ‘No noise !’ est le maître-mot. On entend que la voix d’un type serein mais genre ‘faites pas chier’, une guitare au son minimum et une santiag pour battre la mesure sur le parquet….. Pourtant, écoutez ‘Awful Dreams’ (Lightnin’ Hopkins) et vous comprendrez pourquoi ce type aurait du rencontrer le Suicide de Vega et Rev ; strict matos perché au dessus du vide existentiel : le Blues quoi. Souvent, l’harmonica souffle dans cet atmosphère caniculaire. Une batterie monotone apparaît ici et là, mais partout cette ambiance à ras du sol, à ras de tout. Un chant à faire trembler la terre aussi. Quand un artiste revient sur son passé par un jeu de clins d’œil, ce n’est jamais bon signe ; odeur de chêne. Ici le clin d’œil prend la forme de 2 chansons, enregistrées entre 1964 et 1966 sous le nom de Tony Joe And The Mojos pour le label texan, J.Beck Records. Il s’agit du titre éponyme et de ‘Sundown Blues’. Tony Joe s’est toujours considéré comme un musicien de Blues. Il nous le démontre avec 6 reprises de John Lee Hooker (un ‘Boom Boom’ hypnotique), Jimmy Reed, Lightning Hopkins, Big Joe Williams et Charlie Patton. Visite est aussi rendue au ‘Heartbreak Hotel’ du King, qui comme vous le savez, était un grand fan de ce ‘Roc des Bayous’. Pour le reste, il replonge dans son répertoire en y apportant ce style hanté, crépusculaire. Retour aux sources, je vous l’écris sans médisances, ‘Bad Mouthin ». — Juan Marquez Léon  ( Article paru dans Blues Again )

Juan Marquez Léon

Juan Marquez Léon est le chroniqueur de disques sur Zeitgeist. Et pas n’importe lequel !!! Après des décennies et des études à Séville, Grenade, Paris, Londres, New York, Tokyo et Berlin, Juan a posé son vélo à Saint-Nazaire pour bosser dans un « CAC 40 » et parcourt tous les jours 12km avec une vieille bécane à pédales, traversant Méan et Penhoët pour rejoindre son « headquarter » bien (ou peu) chauffé en Brière. Juan parle 32 langues couramment et la langue qu’il maîtrise le mieux est celle de la musique. Ici vous trouverez l’écriture de Juan, une personne passionnée et attachante. Bref, un gentil bonhomme qui a toujours son chapeau vissé sur la tête afin de lutter contre le vent et le crachin celtique de notre région.

Zones Portuaires 2018 – Déambulation nocturne par Luc Babin

Déambulation de courts-métrages réalisés à la MQMP à l’occasion du Festival Zones Portuaires, animation Benoît Labourdette – 3ème édition à Saint-Nazaire 2018.

Luc BabinLuc Babin – Qui suis-je ?

De formation initiale photographe en 1974, j’ai fait de nombreux reportages, en passant par la captation vidéo, au tournage et montage de documentaire sur divers continents, tout en utilisant ma formation artistique et de formation de personnes dans des projets audiovisuels. En effet, j’ai obtenu le titre de formateur FTP : formation à la technologie de formation en 2008, lorsque je suis rentré de 13 années passées aux États Unis, dont j’ai la double nationalité. Ainsi, pendant 7 ans j’ai occupé le poste de formateur animateur au studio vidéo du Lycée Aristide Briand de Saint-Nazaire, en travaillant avec les enseignants, l’administration pour la communication mais aussi, comme assistant d’une classe option arts visuels.

Mes années à SVA school of visual arts, de NYC – commercial télévision, m’ont influencé artistiquement dans ma façon de travailler dans tous les postes occupés que ce soit dans la conception de site web ou ma façon de filmer et de monter. Dans tous mes métiers, j’ai utilisé l’audiovisuel et le web. Mais avant tout, je suis un transmetteur en images.

Mes mots sont mes images.

La motivation transversale aux différents postes occupés dans ma vie est: mon réflexe à filmer ce qui se passe dans mon entourage et transmettre le territoire, le patrimoine, le travail, les habitants, leurs productions et les évènements. — Luc Babin

Pierre Joubert en concert au Café Scott de Saint-Nazaire par Luc Babin

Pierre Joubert en concert au Café Scott de Saint-Nazaire, le12 mai 2018. Chansons françaises. 7:30 d’extraits d’un concert de 96min.

Luc BabinLuc Babin – Qui suis-je ?

De formation initiale photographe en 1974, j’ai fait de nombreux reportages, en passant par la captation vidéo, au tournage et montage de documentaire sur divers continents, tout en utilisant ma formation artistique et de formation de personnes dans des projets audiovisuels. En effet, j’ai obtenu le titre de formateur FTP : formation à la technologie de formation en 2008, lorsque je suis rentré de 13 années passées aux États Unis, dont j’ai la double nationalité. Ainsi, pendant 7 ans j’ai occupé le poste de formateur animateur au studio vidéo du Lycée Aristide Briand de Saint-Nazaire, en travaillant avec les enseignants, l’administration pour la communication mais aussi, comme assistant d’une classe option arts visuels.

Mes années à SVA school of visual arts, de NYC – commercial télévision, m’ont influencé artistiquement dans ma façon de travailler dans tous les postes occupés que ce soit dans la conception de site web ou ma façon de filmer et de monter. Dans tous mes métiers, j’ai utilisé l’audiovisuel et le web. Mais avant tout, je suis un transmetteur en images.

Mes mots sont mes images.

La motivation transversale aux différents postes occupés dans ma vie est: mon réflexe à filmer ce qui se passe dans mon entourage et transmettre le territoire, le patrimoine, le travail, les habitants, leurs productions et les évènements. — Luc Babin

IF5 – Concert SNPLIMCNPUP au Garage de Saint-Nazaire par Luc Babin

Luc BabinLuc Babin – Qui suis-je ?

De formation initiale photographe en 1974, j’ai fait de nombreux reportages, en passant par la captation vidéo, au tournage et montage de documentaire sur divers continents, tout en utilisant ma formation artistique et de formation de personnes dans des projets audiovisuels. En effet, j’ai obtenu le titre de formateur FTP : formation à la technologie de formation en 2008, lorsque je suis rentré de 13 années passées aux États Unis, dont j’ai la double nationalité. Ainsi, pendant 7 ans j’ai occupé le poste de formateur animateur au studio vidéo du Lycée Aristide Briand de Saint-Nazaire, en travaillant avec les enseignants, l’administration pour la communication mais aussi, comme assistant d’une classe option arts visuels.

Mes années à SVA school of visual arts, de NYC – commercial télévision, m’ont influencé artistiquement dans ma façon de travailler dans tous les postes occupés que ce soit dans la conception de site web ou ma façon de filmer et de monter. Dans tous mes métiers, j’ai utilisé l’audiovisuel et le web. Mais avant tout, je suis un transmetteur en images.

Mes mots sont mes images.

La motivation transversale aux différents postes occupés dans ma vie est: mon réflexe à filmer ce qui se passe dans mon entourage et transmettre le territoire, le patrimoine, le travail, les habitants, leurs productions et les évènements. — Luc Babin