Julian The Drifter / Lost Highway / par Juan Marquez Léon

Julian The Drifter / Lost Highway / Genre : Blues / Autoproduction

‘En Route Pour La Gloire’ sur la ‘Lost Highway’. Un retour en train comme les hobos, drifters du début du 20ème siècle vers une musique du passé, traditionnelle, blues, country ou ragtime. Ce disque n’est composé en majorité que de reprises de chanteurs nés avant 1900, 4 sont nés après, dont le plus jeune (1943!) est le grand compositeur folk C.Frank Jackson. Après un 4 titres avec les Good Times Roll, Julian The Drifter vient de publier en solo son premier album et ce n’est que du bonheur. Des chansons de Jimmie Rodgers, Bo Carter, Mississippi John Hurt, Rev. Gary Davis, Doc Watson, Blind Lemon Jefferson, Hank Williams, Jerry Roll Morton, Blind Boy Fuller, Blind Blake interprétées à la guitare acoustique avec élégance et souvent rehaussées de washboard, violoncelle, harmonica et surtout d’un trio trombone, tuba, trompette, conférant à l’ensemble une couleur New Orléans. Le traditionnel ‘Bluebelle’ pourrait être même la bande son d’un film dont l’histoire se situerait au tournant de ces 2 siècles, là où toutes les musiques que nous aimons aujourd’hui, se sont rencontrées et se sont transformées en un grand brassage coloré. Tout ceci est produit par Lo’ Spider de feu le groupe punk rock Jerry Spider Gang, une affaire toulousaine à saisir donc!– Juan MARQUEZ LÉON

Juan Marquez LéonJuan Marquez Léon est le chroniqueur de disques sur Zeitgeist. Et pas n’importe lequel !!! Après des décennies et des études à Séville, Grenade, Paris, Londres, New York, Tokyo et Berlin, Juan a posé son vélo à Saint-Nazaire pour bosser dans un « CAC 40 » et parcourt tous les jours 12km avec une vieille bécane à pédales, traversant Méan et Penhoët pour rejoindre son « headquarter » bien (ou peu) chauffé en Brière. Juan parle 32 langues couramment et la langue qu’il maîtrise le mieux est celle de la musique. Ici vous trouverez l’écriture de Juan, une personne passionnée et attachante. Bref, un gentil bonhomme qui a toujours son chapeau vissé sur la tête afin de lutter contre le vent et le crachin celtique de notre région.